Mardi, 6 décembre 2022

Élections au Conseil fédéral : Dans quelle mesure le Conseil fédéral a t-il le courage de se lancer dans des réformes?

Les Vert'libéraux souhaitent que le Conseil fédéral soit enfin en mesure de mettre fin au blocage des réformes. "Le Conseil fédéral doit désormais poser les jalons pour l'avenir de la Suisse. Nous voulons un Conseil fédéral qui surmonte enfin le blocage des réformes et apporte des solutions aux défis de notre époque", souligne la présidente du groupe parlementaire Tiana Moser.

Le Conseil fédéral doit mettre davantage l'accent sur la protection du climat et l'approvisionnement énergétique. Il doit aussi veiller au maintien de la prospérité suisse en instaurant des réformes fondamentales et des relations étroites avec l'Europe. Afin d'atteindre cet objectif, il est indispensable que le Conseil fédéral fonctionne sur la base du principe de collégialité. Il s'agit de la seule façon de réussir à adopter des réformes susceptibles d'obtenir l'aval d'une majorité, aussi bien devant le Parlement que devant le peuple. 
 
Les élections au Conseil fédéral cimentent les rapports de force 
Les Vert'libéraux reconnaissent le droit de l'UDC à maintenir son second siège, mais remettent en question celui du PS. En effet, le PVL déplore la consolidation des rapports de force sur la base d'une formule magique dépassée, un an avant les élections.  
 
Les Vert'libéraux ont auditionné la semaine dernière les candidats de l'UDC, se sont entretenus aujourd'hui avec les deux candidates du PS. Les Vert’libéraux ont décidé de respecter les tickets officiels de l'UDC et du PS pour le Conseil fédéral. Le groupe parlementaire vert’libéral considère que les candidat·e·s des deux partis sont éligibles. Les voix des Vert'libéraux se répartiront entre les deux candidats de l’UDC. Pour la succession de Simonetta Sommaruga, le groupe vert’libéral porte sa préférence sur Eva Herzog. Elle a convaincu par sa compréhension des besoins de la place économique suisse ainsi que de l’importance de nos relations avec l’Union européenne.  
 
Le groupe a interrogé les candidat·e·s sur des questions substantielles, notamment sur le principe de collégialité, une protection plus efficace du climat, un approvisionnement énergétique sûr et durable ainsi que le développement des relations avec l'UE.