Mardi, 11 décembre 2018

Le PLR se soumet à l’UDC dans une attaque frontale contre la protection du climat

Aucun objectif au niveau national. Aucun contrôle de la qualité des compensations à l’étranger. Pas de protection du climat dans le domaine du trafic routier et aérien. Le PLR s’est soumis à l’UDC et a montré quelle importance il attache à la protection du climat. Aucune. La Suisse reporte sa politique climatique vers l’étranger et aux générations futures. Les vert’libéraux s’opposent fermement à cette manière de faire. « Le changement climatique est un défi crucial écologique de notre époque et une opportunité pour l’économie. Nous voulons une Suisse qui joue un rôle de pionnier pour la protection du climat. C’est ainsi que nous créerons le bon environnement pour l’innovation et des emplois », estime Martin Bäumle.

Une telle loi sur le CO2 ne répond pas du tout aux exigences de l’accord de Paris sur le climat. En approuvant l’accord sur le climat, le parlement a scellé l’objectif des 1.5 degrés et une réduction de 50 %. Cependant, dans la phase de mise en œuvre, les mesures nécessaires ont été refusées presque sans exception. Le Conseil national s’oppose à un objectif contraignant de réduction au niveau national et à un contrôle de qualité suffisant des mesures à l’étranger. De plus, il continue à exclure les transports. C’est ainsi que l’on renonce toujours à instaurer la véracité des coûts et dès lors les investissements dans la protection du climat restent peu attrayants. Les coûts induits sont reportés sur le grand public et les générations futures.

 

Les transports doivent apporter leur contribution à la protection du climat

Après que la majorité du Conseil national ait déjà affaibli les limites de CO2 pour les voitures, il a également refusé la taxe CO2 selon le principe du pollueur payeur sur les carburants fossiles. Il a même renoncé à une taxe minimale sur les billets d'avion. Pour les vert’libéraux, cette politique est intenable. Il appartient maintenant au Conseil des États de saisir l’opportunité d’une correction massive de la politique climatique pour que la Suisse réponde aux objectifs de l’accord de Paris. L’année prochaine, la population aura finalement la possibilité d’élire un nouveau parlement avec plus de volonté d’agir en matière de politique climatique.