Mardi, 31 janvier 2017

Les vert’libéraux soutiennent une taxe incitative sur l'électricité au niveau de la loi

Les vert’libéraux se rangent clairement derrière la stratégie énergétique 2050. En fait partie la transition d’un système de subventions vers un système de taxes d’incitation dans le cadre du deuxième volet de la stratégie énergétique. Cette transition sera possible au niveau de la loi. Par conséquent, il est logique que la commission compétente du Conseil national souhaite renoncer à un nouvel article constitutionnel. En 2015 déjà, les vert’libéraux ont déposé une proposition concrète pour réaliser une taxe d’incitation sur l’électricité grise au niveau de la loi. « En introduisant une taxe d’incitation sur l’électricité on pourra exploiter l’énergie hydraulique suisse de manière économique et sans subvention. Cet instrument fiscalement neutre bénéficiera à l’environnement ainsi qu’aux contribuables », estime le président de parti Martin Bäumle.

Dans le cadre d’une première étape, on devra mettre en œuvre le premier volet de la stratégie énergétique 2050. C’est dans ce but que les vert’libéraux s’engageront de façon déterminée lors de la campagne de votation à venir. Les vert’libéraux restent persuadés qu’un système de taxes d’incitation sera la bonne voie à suivre pour la deuxième étape. Une taxe d’incitation pourra être mise en œuvre sans incidence sur la quote-part de l'État et mettra en place des incitations afin que l’efficience énergétique et les économies d’énergie soient rentables. C’est ainsi qu’on pourra réduire les émissions de CO2 en Suisse de manière efficace. En introduisant cet instrument et en diminuant les subventions actuellement en place, on ne portera pas atteinte à l’attractivité de la place économique Suisse, mais on la renforcera en tant que pôle d’innovation Cleantech.

La Suisse devrait mettre en œuvre l’accord mondial sur le climat de manière conséquente
La CEATE-N a aussi commencé à s’occuper de l’accord mondial sur le climat. Les vert’libéraux soutiennent entièrement cet accord et s’engagent en faveur d’une diminution des émissions de CO2 à hauteur de 50 % au moins d’ici 2030 par rapport à l’année 1990. Il faudra accorder une priorité aux mesures à l’intérieur de notre pays. Les mesures à l’étranger seront un complément utile si elles amènent à une réduction de CO2 qui soit au moins deux fois supérieure à celle réalisée à l’intérieur du pays.