Vendredi, 17 août 2018

Un affaiblissement absurde de la loi sur l’égalité

Les vert’libéraux ne comprennent pas que la CSEC-N fasse un pas en arrière par rapport aux propositions du Conseil fédéral. Une meilleure transparence en matière d’égalité salariale s’impose depuis longtemps. « Les vert’libéraux sont favorables à un âge égal de la retraite pour les hommes et les femmes. Cependant, cela exige aussi une loi efficace sur l’égalité », déclare la Conseillère nationale Isabelle Chevalley.

La commission de la science, de l’éducation et de la culture (CSEC) a malheureusement suivi les propositions du Conseil des États. Le devoir de vérifier l’égalité salariale et de faire contrôler cette vérification devrait s’appliquer uniquement aux entreprises qui comptent 100 employés ou plus. En outre, la loi serait limitée dans le temps. Par conséquent, la commission fait même un grand pas en arrière par rapport à la proposition du Conseil fédéral.

 

Mettre en œuvre le mandat constitutionnel

Les vert’libéraux regrettent que cette loi ne soit pas prise au sérieux par la majorité politique. Selon Isabelle Chevalley, Conseillère nationale et membre de la CSEC : « L’égalité salariale est inscrite dans la Constitution depuis plus de 36 ans. Affaiblir cette loi comme cela a été fait par le Conseil des Etats et maintenant par une majorité de la commission est une insulte faite aux femmes ».

 

L’âge de la retraite devrait faire partie de la réforme de l’AVS

La proposition de minorité pour introduire un âge de la retraite égal pour homme et femme à 65 ans ne devrait pas faire partie de ce débat sur l’égalité salariale. C’est simplement une provocation par des milieux conservateurs du parlement. Les vert’libéraux sont favorables à un âge égal de la retraite pour les hommes et les femmes dans le cadre de la prochaine réforme de l’AVS. Cependant, cela exige aussi une loi efficace sur l’égalité qui garantisse l’égalité salariale.