Jeudi, 5 septembre 2024

Les mesures d’économie proposées par le groupe d’experts vont dans la bonne direction

Le PVL se réjouit que le groupe d’experts, sous la direction de Serge Gaillard, ait formulé une large gamme de propositions d’économies. Mettre l’accent sur la réduction des dépenses est une approche judicieuse. « Nous devons maintenant mettre en œuvre ces propositions et arrêter de protéger des vaches sacrées !», déclare Corina Gredig, présidente du groupe parlementaire des Vert'libéraux.

Les Vert'libéraux soutiennent l'orientation du rapport d’économies « Réexamen des tâches et des subventions 2024 », que le groupe d'experts, dirigé par l'ancien directeur de l'administration fédérale des finances, Serge Gaillard, a publié aujourd'hui. 

En tant que membre de la commission des finances du Conseil national, Corina Gredig souligne que tout le monde doit contribuer à freiner la croissance des dépenses. « Nous devons maintenant mettre en œuvre ces propositions et arrêter de protéger des vaches sacrées », déclare la présidente du groupe parlementaire. Le PVL ne s'opposera qu'aux propositions d’économies qui seraient contre-productives en générant des coûts supplémentaires à l’avenir. 

Il est pertinent que les experts préconisent des réductions de « subventions minimes » dans divers domaines. Les Vert’libéraux avaient déjà compilé de telles propositions dans leur papier sur les finances fédérales au début de l’été. De plus, la recommandation de limiter les augmentations salariales individuelles annuelles dans l’administration fédérale, à un niveau courant dans le secteur privé et de calquer, de manière générale, les salaires sur ceux des entreprises privées répond à une revendication centrale des Vert’libéraux. 

Toutefois, le PVL estime qu'il serait pertinent d'examiner si le frein à l'endettement ne devrait pas être structuré de manière plus flexible. En effet, dans sa forme actuelle, il rend difficile des investissements qui pourraient pourtant avoir un effet positif sur les finances fédérales à moyen et long terme. Le rapport passe sous silence le fait que des investissements tournés vers l'avenir, comme ceux nécessaires à la transition énergétique, sont indispensables.