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Les Vert'libéraux se réjouissent du rejet sans équivoque de l'initiative pour l'interdiction de l'expérimentation animale. Les conséquences pour la santé de la population et des animaux domestiques et de rente auraient été dramatiques. En effet, si l’initiative avait été acceptée, la Suisse aurait été écartée de toute innovation médicale. Les expériences sur les animaux n'auraient pas été interrompues, mais simplement transférées à l'étranger, où les lois sur la protection des animaux sont moins strictes. L'industrie n'aurait plus été incitée à faire de la recherche en Suisse et les entreprises pharmaceutiques auraient transféré leurs activités de recherche à l'étranger. Nous aurions perdu du personnel hautement qualifié ainsi que de la valeur ajoutée, ce qui aurait eu des conséquences négatives pour la recherche et l'économie suisses. "Il faut maintenant soutenir fortement la promotion, le développement et l’application systématique de la recherche selon les 3R (replace, reduce, refine) et en particulier des méthodes de substitution à l’expérimentation animale. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons réduire petit à petit les expériences sur les animaux. C'est ce à quoi nous nous employons déjà au parlement, notamment avec l'initiative parlementaire de notre collègue parlementaire Katja Christ.", déclare Céline Weber, conseillère nationale et membre de la CSEC.
Oui à une prévention efficace du tabagisme pour la jeune génération
Le oui à l'initiative populaire "Enfants et adolescents sans publicité pour le tabac" est certes une restriction à la liberté du marché, mais elle reste proportionnelle par rapport à l’intérêt de santé publique que représente la protection de la santé, en particulier celle des mineurs. « Je suis très heureux que la santé des jeunes ait pesé plus dans la balance aux yeux du peuple que la promotion d'un modèle commercial basé sur des substances particulièrement addictives. », estime le conseiller national et Vice-président du Parti vert’libéral, Michel Matter. En comparaison internationale, la Suisse connaît des réglementations relativement laxistes en matière de publicité pour le tabac. La publicité pour le tabac est souvent calibrée pour attirer des nouveaux fumeurs, et souvent des jeunes. Étant mineurs, ils ne peuvent que partiellement évaluer les conséquences de leurs actes. Avec le oui à l'initiative, la Suisse fait donc un pas dans la bonne direction. En effet, la nouvelle loi sur les produits du tabac n'aurait même pas suffi à respecter la Convention-cadre de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte antitabac, signée par le Conseil fédéral en 2004 déjà. Pour toutes ces raisons, le oui à l'initiative était nécessaire.
Non décevant à l'abolition du droit de timbre
Les Vert'libéraux prennent acte de ce refus. Le projet n'a pas bénéficié d'un soutien suffisant de la part de la population car il n'a pas été possible de démontrer clairement que ce n'est pas le droit de timbre dans son ensemble qui allait être supprimé, mais uniquement les droits d'émission pour les entreprises. Les Vert'libéraux le regrettent. Ils continueront à s'engager pour un environnement entrepreneurial attractif pour l'intérêt de l'ensemble de l'économie et des contribuables.
Un petit non au train de mesures en faveur des médias
Les Vert'libéraux prennent acte et regrettent le petit non de la population au train de mesures de soutien aux médias. "La diversité des médias, un journalisme de qualité et des médias régionaux sont essentiels pour vitalité d’une démocratie directe, fédérale et plurilingue comme la Suisse. Après le non dans les urnes, il s'agit maintenant de saisir l'opportunité de reprendre ce dossier en amenant un projet plus innovant qui s’axera sur le digital.", déclare le conseiller national François Pointet.