Dimanche, 5 juin 2016

Un dimanche de votation conforme aux vœux des Vert’libéraux

Les Vert’libéraux tirent un bilan positif de ce dimanche de votation. La population a voté dans le sens des recommandations de vote des Vert’libéraux. La vice-présidente du parti Isabelle Chevalley estime : « La nouvelle loi sur l’asile constitue une bonne base pour des procédures accélérées et la loi sur la procréation médicalement assistée est une avancée du point de vue social. ». Le refus des trois initiatives populaires est réjouissante, tant pour l’économie que les finances et, dans le cas de l’initiative vache à lait, aussi pour l’environnement.

Le Oui à la révision de la loi sur l’asile permettra d’accélérer les procédures, une démarche décidément indispensable. La population s’est prononcée en faveur d’améliorations pragmatiques et contre une gestion des problèmes telle que proposée par les partis populistes. Le Oui à la loi sur la procréation médicalement assistée correspond à un développement mesuré de la médecine et exprime un clair message de soutien à une société libérale et prenant ses responsabilités.

Non à trois initiatives irresponsables
L’initiative populaire « Pour un revenu de base inconditionnel » aurait mis sur pied une expérience néfaste, car ni efficace, ni supportable du point de vue financier. Au lieu de dépenser de l’argent selon le principe de l’arrosoir, les Vert’libéraux misent sur la responsabilité propre de l’individu et le soutien ciblé de personnes ayant besoin d’assistance.

L’initiative « vache à lait » était une tentative totalement irresponsable de réserver 1.5 milliards de francs sortis de la caisse fédérale aux seules fins de construction de routes. Le Conseiller national Jürg Grossen est persuadé : « Il ne faut pas opposer route et rail, car l’avenir appartient à la combinaison des divers modes de transport. »

L’initiative « Pro Service Public » aurait, elle aussi, eu des conséquences désastreuses. Le Conseiller Jürg Grossen explique : « Si la poste, les CFF et Swisscom ne pouvaient plus réaliser de bénéfices, ils ne pourraient plus à l’avenir investir dans des innovations, ce qui affaiblirait à terme l’excellent service public en Suisse. »