Mercredi, 22 avril 2020

Des bonnes solutions pour les start-up, des améliorations à prévoir pour le paiement des loyers de locaux d’entreprise et les indépendants

Les vert’libéraux saluent le fait que les start-up pourront également bénéficier des prêts liés à la situation du Coronavirus. Cela permettra ainsi d'éviter que le développement d'entreprises innovantes ne soit étouffé dans l'œuf. Cependant, des inégalités de traitement subsistent en ce qui concerne l’exigibilité des loyers des locaux des entreprises ainsi que pour les travailleurs indépendants. Les vert’libéraux demandent que cela soit rectifié rapidement.

Pour pallier à cela, les vert’libéraux ont soumis et soutenu diverses propositions dans ce sens à la Commission de l’économie du Conseil national (CER), qui s’occupe de ces domaines.

 

Tout d’abord, le fait que les locataires et les bailleurs assument chacun une partie des pertes liées à la crise du coronavirus est équitable. En particulier dans les zones urbaines, les loyers sont parfois très élevés et une absence momentanée de chiffre d’affaires pourrait entraîner une vague de faillites en raison de charges fixes élevées. Si une solution à l’amiable entre locataire et bailleur n'est pas trouvée, l'avance de 30% du loyer dû telle que proposée par la CER, est une option envisageable. En effet, les vert’libéraux sont d’avis qu’il est sensé de trouver des solutions à l’amiable adaptées à chaque situation.

 

 

La clarté et l'égalité de traitement sont également indispensables pour fixer les règles du jeu d’octroi d’aides publiques. Par exemple, il faut également tenir compte des effets indirects de la crise sur les travailleurs indépendants. Par exemple, une baisse de 10 % du chiffre d'affaires ne doit pas entraîner le versement de la même indemnité journalière que lorsque le chiffre d'affaires est entièrement perdu. Effectivement, cela mènerait immanquablement à des abus, ce qui, à terme, amplifierait les conséquences de la crise.

 

 

Enfin, les vert’libéraux continuent de demander des critères clairs sur les conditions dans lesquelles les prêts octroyés suite à la crise du coronavirus peuvent être annulés en tout ou en partie à une date ultérieure. Ces règles doivent être strictes (pas de salaires élevés supérieurs à 85 000 CHF pendant plusieurs années, pas de distribution de dividendes, pas de remboursement des prêts existants). De cette manière, les entreprises en difficulté pourront amortir les prêts, ce qui évitera des situations de défauts de paiement ou le maintien de structures économiques qui ne sont pas viables.