Samedi, 19 janvier 2019

Les vert’libéraux visent au moins 10 sièges en mettant l’accent sur la protection du climat, l’Europe et l‘innovation

« Nous voulons agir pour que notre pays joue un rôle de pionnier en matière de politique climatique. Grâce à un accord-cadre, nous voulons assurer notre collaboration à long terme avec l’Europe et faciliter l’innovation ainsi que la libre-concurrence. Pour atteindre ces objectifs, il faut plus de vert’libéraux au Palais fédéral », a souligné la vice-présidente Isabelle Chevalley lors de l’assemblée des délégués à Liestal (BL). L’objectif est d’obtenir au moins 10 sièges au Conseil national lors des élections fédérales. « Malheureusement, ce sont le protectionnisme, le refus d’innover et la défense des privilèges et des idées obsolètes qui triomphent actuellement au Palais fédéral », a estimé le président de parti Jürg Grossen dans le cadre d’une rétrospective sur la politique économique de la législature actuelle. « L’inversion de cette tendance s’impose d’urgence. »

La prospérité de notre pays repose depuis toujours sur sa capacité d’innovation et sa compétitivité. Ce modèle de réussite est mis en péril quand le combat est engagé contre les nouvelles technologies et la concurrence au lieu d’y voir une opportunité. Ce n’est pas seulement la politique qui veut préserver des privilèges par la fermeture du marché, mais aussi des entreprises, dans lesquelles l’État a souvent une participation. Sur le long terme, une telle politique affaiblit la force d’innovation ainsi que la puissance économique de la Suisse et, par conséquent, notre prospérité. Au lieu de cette approche malheureuse, les vert’libéraux veulent faciliter la concurrence internationale tout comme à l’intérieur de notre pays. Les modèles de gestion innovants ne doivent pas être mis en danger par une législation trop contraignante, mais au contraire doivent être facilités. « Quiconque vote pour les vert’libéraux vote pour l’innovation et la libre-concurrence », a souligné Jürg Grossen.