Vendredi, 9 mars 2018

Les vert’libéraux saluent une votation populaire sur l’acquisition de nouveaux avions de combat

« Après le rejet du Gripen, c’est nécessairement le peuple qui devra avoir le dernier mot ». C’est ainsi que le Conseiller national Beat Flach commente la décision prise aujourd’hui par le Conseil fédéral de soumettre l’acquisition de nouveaux avions de combat au référendum facultatif. Flach a déjà déposé une motion qui revendique précisément cela. Les vert’libéraux sont favorables à une défense aérienne organisée de façon optimale et efficace en matière de coûts. Cependant, si le parlement se prononce quand même en faveur d’une solution « de luxe » qui ne pourrait pas être financée, les vert’libéraux s’y opposeront une fois de plus.

Les vert’libéraux s’engagent en faveur d’une défense aérienne organisée de façon optimale et efficace du point de vue des coûts. En ce qui concerne les forces aériennes, le service de police aérienne devrait primer sur toutes les autres tâches. Ceci nécessite le remplacement des F/A-18 qui devra être intégré dans une stratégie équilibrée et globale de la défense aérienne. Celle-ci devra prendre en compte la défense aérienne basée au sol. Cela exige le sens de la mesure et de la raison budgétaire.

 

Renoncer à des solutions « de luxe »

Le groupe d’experts nommé par le Conseil fédéral a présenté diverses options. L’option 1 est une solution « de luxe » qui ne pourra pas être financée. Jusqu’à 70 nouveaux avions de combat pour un montant allant jusqu’à 18 milliards de Francs est une option clairement inacceptable. Les options 3 et 4 sont plus pertinentes. Celles-ci permettront une combinaison raisonnable d’avions de combat et de défense aérienne au sol, et ceci à un coût abordable. C’est désormais aussi l’approche du Conseil fédéral, semblerait-il.