Jeudi, 19 septembre 2024

Le PVL critique les coupes drastiques dans la coopération au développement au profit de l’armée

Le Parti vert’libéral considère qu’il est contre-productif de consacrer 4 milliards de francs supplémentaires à l'armée tout en imposant de sévères coupes budgétaires à la coopération internationale au développement. Une telle décision ne contribue ni à la sécurité à l'étranger, ni en Suisse.

Aujourd’hui, le Conseil national a décidé d'augmenter le budget de l’armée de 4 milliards de francs, tout en réduisant les fonds alloués à l’aide au développement et en prévoyant des économies au sein du personnel fédéral. « Nous nous sommes fermement opposés à ce que des coupes soient effectuées dans la coopération au développement », déclare Corina Gredig, présidente du groupe parlementaire PVL. 

Aux yeux du PVL, la politique de sécurité de la Suisse devrait être constituée de trois piliers : une armée moderne et robuste, une coopération internationale avec les pays dont nous partageons les valeurs et des investissements à long-terme pour la paix à travers l’aide au développement. Une sécurité durable implique de s’attaquer aux causes structurelles de conflits, tels que la pauvreté, l’injustice et l’absence de formation. 

Le PVL a plaidé pour que l'augmentation des dépenses militaires à hauteur de 1 % du PIB soit étalée jusqu'en 2035, et non plus à l’horizon 2030. Cette approche est, selon le PVL, plus réaliste sur le plan financier et plus cohérente d'un point de vue sécuritaire. 

« Nous saluons néanmoins l’adoption de la proposition du PVL visant à renforcer la cybersécurité, qui représente l'une des plus grandes menaces actuelles », explique Patrick Hässig, conseiller national PVL et membre de la Commission de la politique de sécurité (CPS).