« Il est juste de collaborer avec les nations européennes avec lesquelles nous partageons des valeurs communes afin de nous renforcer mutuellement », est convaincu le spécialiste en sécurité Hässig. Le conseiller national PVL souligne qu'il est logique de « mener des entraînements avec d'autres pays européens et de développer ensemble des stratégies ». Notamment dans le domaine de la cybersécurité : « Nous n'en faisons pas encore assez et nous investissons trop peu. Avec des partenaires, nous pouvons atteindre plus à moindre coût », en est-il persuadé.
Du point de vue des Vert’libéraux, il est particulièrement précieux pour notre armée d'échanger des connaissances avec d'autres armées. « Et je partage l'avis du Département de la défense et du Conseil fédéral dans son ensemble, selon lequel une participation à des projets de sécurité peut se faire en conformité avec le droit suisse de la neutralité. »
« Nous sommes et resterons neutres. Cela ne changera rien avec la participation à ces deux projets CSP », souligne le conseiller national PVL.