Jeudi, 27 septembre 2018

Il faut un discours positif sur la question de l'Europe – maintenant!

Une mise en réseau plus solide et plus étroite avec l'Europe constituerait une grande chance pour la Suisse et serait tout à son bénéfice. Il nous appartient donc de développer et d'intensifier de manière ciblée notre partenariat avec l'Europe, notamment par un accord-cadre. Au lieu de démontrer à la population cette opportunité unique d’un réseau plus solide avec l’UE, les partis gouvernementaux hésitent ou vont même dans une direction isolationniste. «Il est urgent de promouvoir un discours positif sur la question de l’Europe. L’Europe est notre partenaire le plus important». C’est ainsi que la présidente du groupe vert’libéral Tiana Moser a résumé le positionnement des vert’libéraux au Conseil national.

Un accord-cadre est la base pour coopérer plus étroitement avec l’Europe dans des domaines cruciaux tels que l’électricité, la santé ou la réglementation boursière. L’accès de notre économie au marché en dépend directement. Sans accord, la participation de La Suisse au prochain programme-cadre de recherche de l’UE est, elle-aussi, remise en question. C’est le point de vue adopté par le Conseil fédéral dans sa réponse à l’interpellation des vert’libéraux. Le temps presse, car en raison des changements imminents à la tête de la Commission européenne et des négociations sur le Brexit (qui entrent dans la dernière ligne droite, plutôt délicate) nous n'aurons bientôt plus d'occasions favorables pour des négociations. Le moratoire demandé par certains milieux est donc particulièrement malvenu et serait contre-productif. La Suisse a besoin d'un discours positif sur la question de l'Europe.

 

Le Conseil fédéral doit prendre position

Jusqu’à présent, l’approche du Conseil fédéral donne l’impression qu’un accord-cadre serait un mal nécessaire. Ce n’est pas ainsi que l’on instaure la confiance de la population. Par conséquent, les vert’libéraux exigent que le Conseil fédéral reconnaisse publiquement l’accord-cadre pour ce qu’il est: la meilleure opportunité actuelle pour la place économique et scientifique Suisse.