Aujourd’hui, le rejet de la prévoyance vieillesse constitue un autre revers pour des réformes importantes. La diminution du taux de conversion minimal, l’égalité entre femmes et hommes et la flexibilisation concernant l’âge de la retraite ainsi que la diminution de la déduction de coordination restent indispensables. Le Non d’aujourd’hui est la conséquence de l’absence d’esprit de compromis au Conseil national et celui des États. C’était en vain que les vert’libéraux ont proposé des compromis, par exemple de verser les 70 Francs supplémentaires d’AVS aux nouveaux bénéficiaires de rente de manière ciblée et pas selon le système de l’arrosoir. « Il faut rapidement envisager une nouvelle réforme. Cela exigera une disposition au compromis de toutes les parties afin d’éviter un nouvel échec dangereux. Toute autre approche est irresponsable à l’égard des jeunes et des générations futures », estime le Conseiller national Thomas Weibel.
Engagement en faveur de nos relations commerciales et de l’écologie
L’acceptation nette du contre-projet à l’initiative « Pour la sécurité alimentaire » n’apportera pas une grande valeur ajoutée, mais le contre-projet confirme la politique agricole 2014 – 2017. « Le Oui d’aujourd’hui soutiendra une agriculture orientée vers le marché. A cela s’ajoutent un engagement clair en faveur de nos relations commerciales ainsi que d’une production et d’un aménagement du territoire durables », estime Kathrin Bertschy.
Dimanche, 24 septembre 2017
Il faudra que toutes les parties affichent une disposition au compromis
Les vert’libéraux regrettent le rejet de la prévoyance vieillesse 2020. Les bas revenus et le travail à temps partiel ne seront pas mieux assurés et la redistribution entre vieux et jeunes, au détriment de ces derniers, persistera par rapport aux caisses de pension. Il faudra rapidement envisager une nouvelle réforme. Cela exige une disposition au compromis de toutes les parties. Toute autre approche est irresponsable à l’égard des jeunes et des générations futures. L’acceptation claire du contre-projet à l’initiative « Pour la sécurité alimentaire confirme le processus de réforme en cours en faveur d’une agriculture écologique et orientée vers le marché.