Mercredi, 6 septembre 2017

Obligation de communiquer des postes vacants : il faut aussi peu de bureaucratie que possible

Les vert’libéraux ont toujours été en faveur d’une mise en œuvre efficace de l’initiative contre l’immigration de masse qui soit compatible avec les accords bilatéraux. Il faut éviter une charge inutile pour l’économie. Les projets d’ordonnance du Conseil fédéral vont trop loin sur plusieurs points et peuvent engendrer une bureaucratie inutile. C’est pour ces raisons que les vert’libéraux exigent un seuil plus élevé de 8 % ainsi qu’une réduction à 3 jours de la durée pendant laquelle les informations concernant les postes communiqués ne sont accessibles qu’aux chômeurs déjà inscrits.

Les vert’libéraux partagent l’objectif du Conseil fédéral de ne pas surcharger le système du service public de l’emploi et de ne pas mettre en péril la collaboration existante avec les employeurs visant à l’obtention de résultats concrets. C’est pour cette raison que l’introduction de l’obligation de communiquer des postes vacants nécessite que les employés du service public de l’emploi reçoivent au préalable une formation adéquate pour les nouvelles tâches à réaliser. En outre, le service public de l’emploi devra disposer d’une solution informatique opérationnelle qui permette le traitement automatisé et un déroulement rapide des communications mutuelles.

Des directives inutilement strictes concernant l’obligation de communiquer des postes vacants
Selon le Conseil fédéral, l’obligation de communiquer des postes vacants sera appliquée à partir d’un taux de chômage national de 5 % pour chaque type de profession. Ceci est trop strict et engendrera une bureaucratie inutile. Par conséquent, les vert’libéraux exigent un seuil plus élevé de 8 %. La durée pendant laquelle les employeurs ne pourront pas publier en externe un poste soumis à l’obligation de communiquer est inutilement longue. Au lieu de 5 jours, 3 jours suffisent. En outre, les cantons devraient être autorisés à introduire ou abroger l’obligation de communiquer des postes si le taux de chômage sur le territoire cantonal concerné est au-dessus ou respectivement au-dessous du seuil défini pour un type de profession.

Un contre-projet à RASA demeure la meilleure option
La meilleure solution serait toujours un contre-projet à l’initiative RASA, à savoir un contre-projet qui se déclare clairement en faveur de traités internationaux tels que la libre circulation des personnes. Les vert’libéraux ont soumis un contre-projet concret qui est à l’ordre du jour de cette session d’automne. Grâce à la suppression des plafonds et des contingents dans la constitution et à un engagement fort en faveur de traités internationaux comme la libre circulation, des charges bureaucratiques inutiles telles que l’obligation de communiquer des postes vacants seraient rendues obsolètes.