La recette des Vert'libéraux pour l'économie du futur

Un marché du travail libéral, tenant compte des besoins de la société actuelle. Un accès total au marché intérieur européen et un libre-échange durable avec le monde entier. A cela s'ajoute un Etat qui permet une concurrence libre et juste, qui offre les infrastructures, la formation et la recherche nécessaires. C'est avec ces ingrédients que la recette des Vert'libéraux conduira le modèle de réussite suisse vers le futur.

La recette Vert'libérale pour une politique économique progressiste

Les ingrédients pour une économie durable et responsable:

1. Europe et libre-échange

2. Concurrence et esprit d'entreprise

3. Productivité et main d'oeuvre qualifiée

4. Education et recherche

5. Innovation et digitalisation

6. Des finances saines et des impôts pertinents

Pour une politique économique progressiste

Les Vert'libéraux s'engagent pour un développement durable et tourné vers l’avenir, en tenant compte aussi bien 
des objectifs écologiques, économiques que sociaux. Celui-ci repose sur une économie de marché innovante et 
durable, une démocratie participative, une attitude respectueuse de l'environnement ainsi qu'une société tolérante 
et solidaire. Nous voulons protéger l'environnement – les fondements de notre vie – et le préserver pour les 
générations futures grâce à une croissance durable.


En Suisse, nous avons à nouveau besoin d'une vision globale qui place au centre les bases d'une économie forte. 
Le régime économique libéral de la Suisse, comparé à celui de ses pays voisins, est un modèle de réussite. Le 
marché du travail libéral représente particulièrement un avantage décisif pour la Suisse. Pour que l'économie soit 
florissante, il faut investir de manière constante et à long terme dans les fondamentaux : la formation, la recherche 
et les infrastructures. Les marchés ouverts sont également essentiels pour notre prospérité : grâce à l'accès au 
marché intérieur européen et à la conclusion d'accords de libre-échange durables. En tant que force politique 
libérale sur le plan économique, les Vert'libéraux s'engagent par conséquent pour la suppression des obstacles 
réglementaires et pour une concurrence loyale. La crise du COVID-19 a tout d'un coup rendu concrets des thèmes 
abstraits. Des finances publiques saines ne sont pas une fin en soi, mais nous donnent la marge de manœuvre 
nécessaire pour faire face à de nouveaux défis et à des périodes plus difficiles. La conciliation de la vie familiale et 
professionnelle n'est pas accessoire, mais bien au contraire au centre de notre politique de lutte contre la pénurie 
de main-d'œuvre qualifiée. La numérisation ne doit pas rester un slogan et les politiciennes et politiciens doivent 
enfin saisir l'immense opportunité qu'elle représente en la considérant comme une priorité et en la promouvant de 
manière coordonnée dans tous les domaines.

 


Nous voulons exploiter tout le potentiel de la Suisse en termes de talents, d'innovations et d'entrepreneuriat. Pour 
ce faire, les Vert'libéraux proposent une politique économique progressiste, qui investit dans les fondements et les 
institutions d'une croissance durable. La réponse à notre monde en crise ne doit pas être un immobilisme ou un 
attachement à de vieux schémas de pensée et d'action. Il est temps de mettre en œuvre à un grand rythme des réformes tournées vers l'avenir et d'investir dans des solutions durables.

Économie : coincée entre idéologie et polarisation

L'économie suisse souffre d'une forte polarisation. La politique de bloc menée par la gauche et la droite limite notre 
capacité d'action. D'une part, les forces de gauche considèrent l'entrepreneuriat et le capital comme un danger 
plutôt que comme un moteur économique. À cause de leur protectionnisme, ces conservateurs de gauche nuisent 
à l'économie. Pendant ce temps, la politique économique du camp de droite consiste principalement en un refus 
indifférencié de tout changement et de toute réglementation étatique, répondant à des intérêts particuliers et des 
baisses d'impôts souvent trop peu ciblées.


La polarisation au sein des deux camps a également pour conséquence que la Suisse se détourne de son principal 
partenaire commercial – l'UE. Pendant des années, une large coalition allant du centre-gauche au centre-droit a 
fait progresser avec succès l'ouverture de la Suisse sur l'Europe et son intégration dans le marché intérieur 
européen. Elle s'est aujourd'hui disloquée en raison de la politique de blocage de la gauche et de la droite, avec 
des dommages massifs pour la Suisse.


En lieu et place d’investissements dans les bases de l'économie de demain et dans de bonnes conditions-cadres, 
nous voyons se répandre le protectionnisme, les distorsions de concurrence et l'isolationnisme. Les Vert'libéraux 
souhaitent mettre en place une politique économique progressiste, qui pose aujourd'hui les jalons de la prospérité 
de demain. Une politique économique sans œillères : ni vis-à-vis du capital, ni vis-à-vis de l'Etat, et certainement 
pas vis-à-vis de l'Europe.

Libéralisme responsable : abandonner la lutte de la répartition au profit d'une véritable stratégie de croissance

En Suisse, il y a régulièrement des tensions sur la manière de répartir les parts du gâteau. Le débat devrait plutôt 
se concentrer sur les réformes et les leviers nécessaires pour former des professionnels, stimuler l'innovation, 
augmenter la productivité tout en renforçant la durabilité et en préservant notre prospérité. En résumé, nous 
devrions discuter de la manière dont nous pouvons, en Suisse, bénéficier de parts de gâteau durablement plus 
grosses. En effet, une économie forte est la base d'emplois bien rémunérés, d'un État social viable, d'une protection 
efficace du climat et des espèces et de finances publiques solides. 


Nous demandons un libéralisme responsable, ainsi qu’une intrusion étatique aussi mince que possible, intervenant 
cependant de manière décisive dès que nécessaire. Nous considérons que l'ordre économique libéral et le marché 
du travail flexible de la Suisse constituent un grand avantage pour notre pays. L'entrepreneuriat doit être 
activement encouragé par de bonnes conditions-cadres et ne pas être inutilement limité par un excès de 
bureaucratie. Les milliers de PME que compte la Suisse sont un pilier important de notre économie. Les interventions 
de l'État sur le marché devraient en principe s'effectuer par le biais de systèmes incitatifs de l'économie de marché, 
tels que des taxes d'incitation, ou par le biais de prescriptions et d'interdictions – celles-ci doivent cependant 
advenir lorsqu'il n'est pas possible de faire autrement.


En raison de notre marginalisation en Europe, nous sommes également exclus des principaux processus de 
décision en matière de politique économique et environnementale. L'intégration de la Suisse dans le marché 
intérieur de l'UE est l'un des fondements notre politique économique. 

Le Vert'libéraux souhaitent mettre en place des réformes et stimuler les investissements dans l'avenir. 

Les Vert'libéraux s’engagent pour :
- La préservation d'une vision globale pour notre place économique. Cela signifie des conditions-cadres 
stables, favorisant la concurrence et l'innovation, ainsi que la sécurité juridique. 
- La transformation progressive vers une économie durable, dans laquelle prévaut la vérité des prix et où 
les objectifs convenus en matière de protection du climat et des espèces sont atteints en premier lieu par 
des instruments d'économie de marché (taxes d'incitation, systèmes d'échange de quotas d'émission et 
de compensation aux frontières). 
- Une Suisse interconnectée au niveau international, attractive pour les professionnels du monde entier, qui 
permet à nos talents et à nos entrepreneurs·euses d'agir et de travailler par delà le monde.
- La stabilisation et le développement de nos relations avec l'Europe. Un nouvel accord institutionnel ou une 
adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen doit permettre d'atteindre cet objectif et de 
garantir ainsi sa participation au marché intérieur européen.
- Investir dans les atouts de la Suisse et les bases de l'économie de demain : formation, recherche, maind'œuvre qualifiée et bien d'autres choses encore.
- Préserver une vision globale de notre économie. Cela signifie une concurrence loyale qui permet 
l'innovation. Nous refusons de faire des cadeaux à certains acteurs·trices, que ce soit sous forme de 
subventions ou d'allègements fiscaux.
- La valorisation de tout le potentiel du marché du travail grâce à la concurrence et à l'égalité des chances. 
- Des finances durables et une hiérarchisation claire des dépenses publiques, afin de mettre la politique 
financière au service de la durabilité et de la création de valeur.

Vous pouvez télécharger ici notre document stratégique concernant la politique économique