Aurélien Barakat

Si j'ai toujours suivi la politique avec intérêt, mon désir de faire le pas et de m'engager remonte à ma lecture de l'un des dernier rapport du GIEC. Ce texte démontrait bien le destin qui peut nous attendre si nous n'agissons pas et ne changeons pas radicalement notre société vers un modèle décarboné, dans un horizon de temps si court qu'il faut aujourd'hui parler d'urgence. Difficile de rester impassible à une telle lecture. La science est claire, les premiers signes désormais tangibles et le besoin d'agir nous concerne toutes et tous. Mon choix a été celui de m'engager par le biais de notre système démocratique et de ses institutions.

Pendant trop longtemps, peut-être emportés par les progrès spectaculaires de notre société, nous avons oublié de renforcer le socle sur lequel l'entier de notre société s'est bâtie : un climat stable et une biodiversité suffisamment riche pour soutenir le monde du vivant. Ces biens communs doivent impérativement être remis au coeur de nos systèmes économiques afin que nous redéfinissions les limites qui permettent à notre société d'être aussi libérale que possible : pas juste aujourd'hui, mais également demain.

A titre plus personnel, je suis également très sensible à la question de l'égalité des chances, pour moi l'un des piliers d'une société libérale. Ceci comprend bien entendu la question de l'égalité hommes-femmes, en particulier dans le cadre du monde du travail, raison pour laquelle je me suis engagé en tant que co-initiant du financement du congé parental proposé par les Vert'libéraux genevois.

Je me passionne tous les jours pour les questions de fiscalité, qui constituent le coeur de mon activité professionnelle et de recherche académique, puisque j'enseigne également à l'Université en parallèle de mon activité d'avocat. En outre, je m'intéresse aux problématiques de finance publique.