En Suisse, il y a régulièrement des tensions sur la manière de répartir les parts du gâteau. Le débat devrait plutôt
se concentrer sur les réformes et les leviers nécessaires pour former des professionnels, stimuler l'innovation,
augmenter la productivité tout en renforçant la durabilité et en préservant notre prospérité. En résumé, nous
devrions discuter de la manière dont nous pouvons, en Suisse, bénéficier de parts de gâteau durablement plus
grosses. En effet, une économie forte est la base d'emplois bien rémunérés, d'un État social viable, d'une protection
efficace du climat et des espèces et de finances publiques solides.
Nous demandons un libéralisme responsable, ainsi qu’une intrusion étatique aussi mince que possible, intervenant
cependant de manière décisive dès que nécessaire. Nous considérons que l'ordre économique libéral et le marché
du travail flexible de la Suisse constituent un grand avantage pour notre pays. L'entrepreneuriat doit être
activement encouragé par de bonnes conditions-cadres et ne pas être inutilement limité par un excès de
bureaucratie. Les milliers de PME que compte la Suisse sont un pilier important de notre économie. Les interventions
de l'État sur le marché devraient en principe s'effectuer par le biais de systèmes incitatifs de l'économie de marché,
tels que des taxes d'incitation, ou par le biais de prescriptions et d'interdictions – celles-ci doivent cependant
advenir lorsqu'il n'est pas possible de faire autrement.
En raison de notre marginalisation en Europe, nous sommes également exclus des principaux processus de
décision en matière de politique économique et environnementale. L'intégration de la Suisse dans le marché
intérieur de l'UE est l'un des fondements notre politique économique.
Le Vert'libéraux souhaitent mettre en place des réformes et stimuler les investissements dans l'avenir.
Les Vert'libéraux s’engagent pour :
- La préservation d'une vision globale pour notre place économique. Cela signifie des conditions-cadres
stables, favorisant la concurrence et l'innovation, ainsi que la sécurité juridique.
- La transformation progressive vers une économie durable, dans laquelle prévaut la vérité des prix et où
les objectifs convenus en matière de protection du climat et des espèces sont atteints en premier lieu par
des instruments d'économie de marché (taxes d'incitation, systèmes d'échange de quotas d'émission et
de compensation aux frontières).
- Une Suisse interconnectée au niveau international, attractive pour les professionnels du monde entier, qui
permet à nos talents et à nos entrepreneurs·euses d'agir et de travailler par delà le monde.
- La stabilisation et le développement de nos relations avec l'Europe. Un nouvel accord institutionnel ou une
adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen doit permettre d'atteindre cet objectif et de
garantir ainsi sa participation au marché intérieur européen.
- Investir dans les atouts de la Suisse et les bases de l'économie de demain : formation, recherche, maind'œuvre qualifiée et bien d'autres choses encore.
- Préserver une vision globale de notre économie. Cela signifie une concurrence loyale qui permet
l'innovation. Nous refusons de faire des cadeaux à certains acteurs·trices, que ce soit sous forme de
subventions ou d'allègements fiscaux.
- La valorisation de tout le potentiel du marché du travail grâce à la concurrence et à l'égalité des chances.
- Des finances durables et une hiérarchisation claire des dépenses publiques, afin de mettre la politique
financière au service de la durabilité et de la création de valeur.