Notre histoire

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De l'ascension au rôle politique clé

Découvre l'histoire du succès du PVL.

2007 – 2010

Le Parti Vert’libéral Suisse a été fondé le 19 juillet 2007 à Zurich par les sections cantonales déjà existantes (Zurich et Saint-Gall). Le président fondateur était le conseiller national Martin Bäumle. Après ses succès électoraux dans le canton de Zurich en 2006, le PVL s’est présenté pour la première fois aux élections parlementaires fédérales en octobre 2007. Les deux sections cantonales ont remporté un grand succès et le PVL a décroché d’emblée trois sièges au Conseil national (part électorale de 1,4 %) et un au Conseil des États. Après ce succès, la croissance du parti national a continué et, jusqu’en 2008, neuf autres cantons de Suisse alémanique ont rejoint le mouvement. Grâce à la création de sections à Fribourg, Vaud et Genève, les « Vert’libéraux » se sont également établis en Suisse romande. Avec un total de 14 sections cantonales, le parti présentait déjà un caractère national. En 2010, les Vert’libéraux ont enfin pu entrer au parlement de la ville de Zurich en obtenant douze sièges lors des élections municipales, alors qu’ils n’avaient pas franchi la barre des cinq pour cent en 2006.

2011 – 2014

L’année 2011 s’est avérée être une année charnière pour le PVL, et ce à double titre. Il a atteint une part électorale de 5,4 % lors des élections parlementaires nationales, soit une augmentation de 4,0 %. Le PVL a donc fait partie des grands gagnants des élections et a largement contribué au renforcement du courant politique du centre. Avec douze représentant∙e∙s au Conseil national et deux au Conseil des Etats, un groupe parlementaire a pu être créé au Palais fédéral. De plus, la récolte de signatures pour la première initiative populaire vert’libérale –  ‘Remplacer la taxe sur la valeur ajoutée par une taxe sur l’énergie’ – a débuté en juin 2011.

 

Comme son nom l’indique, cette initiative visait à remplacer la TVA par une taxe sur les énergies non renouvelables et à créer ainsi des incitations à l’amélioration de l’efficacité énergétique, aux économies d’énergie et aux investissements dans les énergies renouvelables. L’initiative avait été déposée à l’occasion des cinq ans du PVL et a recueilli 108’018 signatures. Le PVL a ainsi prouvé que, bien qu’il soit jeune, il est déjà capable de prendre des initiatives.

 

Avec la fondation de cinq sections cantonales supplémentaires à Schwyz, Neuchâtel, Tessin, Glaris et Schaffhouse, le PVL disposait alors de 19 sections au total. Il ne manquait plus que les partis cantonaux d’Uri, Nidwald, Obwald, Appenzell Rhodes-Extérieures, Appenzell Rhodes-Intérieures, Valais et Jura.

2015 – 2018

Pour les Vert’libéraux, l’année 2015 a été celle de la mise à l’épreuve. Après la croissance rapide et les nombreux succès des années précédentes, le parti a dû faire face à quelques revers. La première initiative populaire des Vert’libéraux « Remplacer la taxe sur la valeur ajoutée par une taxe sur l’énergie » a été fortement rejetée par le peuple suisse en mars. Le remplacement complet de la TVA était manifestement une trop grande étape pour les Suisses. Toutefois, les Vert’libéraux continuent de s’engager pour l’introduction d’un système de pilotage de l’énergie et donc pour une mise en œuvre du tournant énergétique favorable à l’économie.

 

En raison de conditions-cadres différentes et d’apparentements de listes moins favorables qu’en 2011, le PVL a ensuite perdu 0,8 % lors des élections au Conseil national d’octobre 2015, pour atteindre une part électorale légèrement inférieure à 4, 6 %. Ce résultat a entraîné la perte de cinq sièges au Conseil national dans les cantons de GR, LU, SG, TG et ZH. Comme les deux conseillers aux Etats vert’libéraux Verena Diener (ZH) et Markus Stadler (UR) ne se sont pas représentés, leurs sièges ont également été perdus. Le PVL n’était donc plus représenté à la Chambre Haute et le nouveau groupe comptait alors sept membres.

 

Les résultats au niveau fédéral n’ont cependant pas influé sur les résultats des élections cantonales. Malgré la situation nationale défavorable, certaines sections ont pu confirmer les résultats de 2011, d’autres ont même légèrement progressé. Les listes des Jeunes vert’libéraux ont également obtenu de bons résultats.

2019 – 2022

Le PVL a de nouveau pu progresser lors des élections fédérales de 2019. Avec 7.8% de part électorale, il atteint le meilleur résultat de son histoire et remporte 16 sièges au Conseil national. Grâce à cette taille influente, notre groupe parlementaire a pu jouer un rôle important au cours de cette législature.

 

En 2020, la première conseillère d’État PVL a été élue à Bâle-Ville en la personne d’Esther Keller. Peter Truttman a suivi son exemple en obtenant un siège au gouvernement de Nidwald en mars 2022. Avec la création du parti cantonal d’Uri et son admission au sein du parti national lors de l’assemblée des délégués du 2 avril 2022, le PVL est désormais représenté dans chacun des 26 cantons, 18 ans après sa création. Il a pu progresser de façon significative lors de la quasi-totalité des élections cantonales. Grâce à ses idées progressistes, ses solutions pragmatiques et sa politique durable et optimiste, le message des Vert’libéraux trouve écho dans toutes les régions de la Suisse.

Depuis 2023

Les élections fédérales de 2023 ont mis le PVL au-devant de défis majeurs. Certes, il n’a perdu que 0,2% pour atteindre 7,6% de part électorale, mais le Parti doit libérer 6 de ses sièges au Conseil national. Ces derniers se trouvent dans les cantons de Genève, Lucerne, St. Gall, Vaud et Zurich. Avec la victoire de Tiana Moser à Zurich, le retour du PVL au Conseil des États (il en était absent depuis 2015) fut cependant un succès notable lors de ces élections. En même temps, le délicat équilibre des forces présentes au Parlement permet à notre groupe parlementaire d’occuper une fonction importante de balancier et faiseur de majorités.

En décembre 2023, le PVL a enregistré un succès important avec l’élection de Viktor Rossi au poste de chancelier de la Confédération. Lors des élections communales et cantonales, le Parti a majoritairement réussi à défendre ses sièges existants et même à remporter de nouveaux mandats dans certains cantons.