Les Vert'libéraux reconnaissent la valeur économique du système des trois piliers et veulent le préserver pour les prochaines générations. Une réforme progressive permettra d'y parvenir.
Les Vert'libéraux sont d'avis que la loi ne doit pas porter de jugement quant aux modèles d'activité et aux parcours professionnels qui sont exclus de l'assurance de prévoyance. Il faut donc moderniser les structures de la LPP (seuil d'entrée, âge d'épargne, simplification des bonifications de vieillesse). Il serait également nécessaire de supprimer complètement la déduction de coordination, mais une réduction reste une avancée positive.
Selon l'Office fédéral des assurances sociales, la différence entre les pensions des femmes et des hommes est de 63% (Gender Pension Gap). Cette différence se retrouve presque entièrement au sein du deuxième pilier. Les personnes travaillant à temps partiel – aux trois quarts des femmes – ne peuvent aujourd'hui assurer qu'une part moindre de leur revenu dans la prévoyance professionnelle en raison de la déduction de coordination. De plus, la redistribution pèse aujourd'hui excessivement sur les avoirs de prévoyance des personnes travaillant à temps partiel. En parallèle à la réduction de la déduction de coordination, l'abaissement du taux de conversion contribue de manière significative à la réduction du Gender Pension Gap.
La génération de transition couvre depuis des années les besoins de financement résultant du blocage des réformes et est également la plus touchée par les coûts de la transition. Les Vert'libéraux s'engagent par conséquent en faveur d'une limitation dans le temps du mécanisme de financement, d'une réduction sensible du besoin de financement par des seuils dynamiques ainsi que d'une élaboration d’un supplément de rente adaptée aux besoins, sans exclure les rentes basses (en particulier celles des femmes) de la compensation.