Le PVL salue le rejet de l’initiative de l’UDC, mais le contre-projet n’est pas la solution

Le PVL salue le rejet de l’initiative de l’UDC, mais le contre-projet n’est pas la solution

Le PVL se félicite du rejet de l’initiative de résiliation de l’UDC. Cette initiative menace notre prospérité. Nous rejetons également le contre-projet direct à l’initiative populaire. Aucune des deux propositions apporte des réponses aux véritables défis. Au contraire, elles menacent les relations bilatérales avec l’UE.

«L’UE est notre principal partenaire, que ce soit pour les changes économiques, les échanges liés à la formation ou encore la coopération sécuritaire. Ne torpillons pas les accords bilatéraux avec cette initiative», souligne Céline Weber, vice-présidente du parti.

 

Le PVL mise sur les Bilatérales III qui incluent une clause de sauvegarde flexible et sur mesure. Celle-ci permet, en cas de problèmes, de prendre des mesures régionales, ciblées et adaptées à certains secteurs de l’économie, sans compromettre la voie bilatérale – tout le contraire de l’initiative et du contre-projet.

 

« Nous avons besoin d’une politique démographique à long terme qui prenne au sérieux les changements démographiques et permet une immigration ciblée sur le marché du travail – et non pas des limitations symboliques qui aggraveraient les problèmes. Des soins au tourisme en passant par la construction, nous avons besoin de main d’oeuvre pour maintenir notre prospérité », souligne le président du parti Jürg Grossen.

 

Pour le PVL, la poursuite de la voie bilatérale est la réponse à la pénurie de main-d’Å“uvre et au changement démographique.