L’objectif doit être d’avoir une réglementation efficace qui renforce la stabilité du secteur bancaire et protège les contribuables des conséquences d’une crise bancaire. « Nous demandons une régulation mesurée », déclare le Président du parti Jürg Grossen.
Pour les Vert’libéraux, les mesures doivent trouver le bon équilibre entre la nécessaire stabilité bancaire et la compétitivité de la place financière. Ce n’est qu’après un examen détaillé que l’on pourra juger si c’est déjà le cas.
Il est d’un grand intérêt pour la Suisse de conserver une grande banque sur son territoire. C’est surtout la couverture en fonds propres de 100 % exigée pour les filiales à l’étranger qui doit être examinée de manière critique. En effet, ce n’est que si une banque d’importance systémique comme l’UBS demeure compétitive au niveau international qu’elle ne sera pas contrainte de transférer des activités, mais aussi des emplois, à l’étranger et d’y payer à l’avenir une plus grande partie de ses impôts.