Comme le Conseil fédéral l’a déclaré aujourd’hui, les compte d’État 2024 se clôt sur un déficit bien moindre à ce qui avait été budgété : au lieu du déficit de 2,6 milliards de francs qui avait été prévu, la différence entre les recettes et dépenses d’État ne se monte qu’à 80 millions. Cela se doit également au fait que la Confédération a agi de manière prudente.
Les mesures d’épargne tels que le paquet d’allègement actuel ne doivent pas être utilisées à des fins partidaires, ni pour s’attaquer à des mesures qui dérangent, telles que la protection de l’environnement. Le PVL s’oppose fermement aux économies à la hache, qui font passer idéologies politiques avant le bon sens économique Au lieu d’épargner de manière court-termiste et feindre des succès aujourd’hui, le PVL plaide pour une approche budgétaire durable. « Le principe de « après nous le déluge » est un concept sans avenir. L’équité intergénérationnelle est heurtée si nous négligeons la protection de l’environnement ou la promotion de l’innovation simplement pour épargner quelques francs – tout cela pour que, finalement, les générations futures se retrouvent devant une facture bien plus élevée », souligne Mme Gredig.
Un réel progrès financier est seulement possible lorsque la stabilité à court terme et les investissements à long terme pour un avenir juste et durable sont tous deux assurés. « La Suisse a prouvé qu’elle est capable de gérer prudemment ses finances. Il s’agit de continuer sur cette voie – avec des décisions intelligentes et un œil attentif sur l’avenir », conclut la conseillère nationale zurichoise.