Lors de son assemblée des délégué-e-s, tenue aujourd’hui à Thoune (BE), le PVL a décidé de recommander le rejet de l’initiative pour la responsabilité environnementale. Avec 1 voix en faveur de l’initiative, 131 voix contre et 12 abstentions, les délégué-e-s ont adressé un net refus à cette initiative populaire.
« Le titre de l’initiative est trompeur. Certes le but de s’en tenir aux limites planétaires est louable. Mais avec cette initiative, nous ne donnerons pas une meilleure chance à la nature. Au contraire. Avec le délai irréaliste de 10 ans, inscrit dans l’initiative, nous freinerons les velléités d’investissements dans l’innovation faites par les entreprises, alors que les innovations sont primordiales pour réussir la transition énergétique. Plutôt que d’accepter cette initiative, nous devons au contraire poursuivre la voie actuelle, celle de la loi sur le climat, de la loi pour l’électricité, et de la loi sur l’économie circulaire. C’est cette voie législative, concrète et pragmatique, qui nous permettra d’atteindre nos objectifs. », s’exprime la conseillère nationale et vice-présidente du Parti, Céline Weber.
« Concilier économie et écologie »
En outre, la conseillère nationale vaudoise se réjouit que les délégué-e-s du Parti ne se soient pas laisser influencer par le titre alléchant de l’initiative. « Pour le PVL, l’économie et l’écologie sont les deux faces d’une même pièce. C’est en les associant que nous atteindrons les objectifs de développement durable, et non en les opposant. Comme en témoignent d’ailleurs de plus en plus d’entreprises qui prennent leur responsabilité au niveau environnemental, en suivant précisément ce principe d’association, qui est aussi la base du PVL. »
Un rejet de l’initiative par le peuple le 9 février prochain ne représenterait aucunement une défaite pour la protection de l’environnement mais serait plutôt un signal fort que « nous devons continuer à mener une politique environnementale ambitieuse mais qui soit réaliste, pragmatique et efficace », souligne Mme Weber.