« De simples achats de drones ou de munitions ne suffiront pas, à eux seuls, à rendre notre pays plus sûr. Il faut une action concrète et ciblée de la part de tous les départements », explique le Président du Parti Jürg Grossen. Aux yeux du PVL, il s’agit de reconnaître les nouvelles réalités. Notre réponse aux changements géopolitiques en cours ne doit être ni un pacifisme naïf, ni un isolationnisme irresponsable. Elle doit être réaliste et s’articuler autour de principes de bon sens. « Un pays situé au cœur de l’Europe ne peut organiser sa défense en marge de l’architecture sécuritaire européenne. », souligne la présidente du groupe parlementaire Corina Gredig. La sécurité de la Suisse ne peut être garantie qu’à travers une coopération avec les états partenaires européens.
Les points principaux suivants ressortent du papier de revendications des Vert’libéraux :
- Le PVL demande un rééquipement ciblé de l’armée à organiser selon une politique de sécurité actualisée du Conseil fédéral.
- Les achats d’équipements militaires doivent, lorsque cela est possible, se faire en collaboration avec d’autres pays européens.
- Le département fédéral des finances doit étudier toutes les options en ce qui concerne le financement des priorités de la politique de sécurité, telles que des investissements à crédit, de nouvelles recettes, la création d’un fonds dédié ou une solution mixte.
- Le DETEC doit réduire la dépendance énergétique vis-à-vis de l’étranger, notamment en ce qui concerne les énergies fossiles et l’uranium. Le développement des énergies renouvelables et indigènes, comme l’hydraulique, l’énergie solaire, l’éolien et la biomasse, doit être accéléré.
- La réexportation par des États tiers de matériel de guerre fabriqué en Suisse doit être autorisée lorsque des États démocratiques sont attaqués.